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Ils ont commencé par être " La Société de l'Esprit de Jésus ". Au moment de se faire reconnaître, en 1888, par Mgr Richard, archevêque de Paris, ils ont pris le nom de " Prêtres de Saint François de Sales ". Les deux appellations font partie de l'héritage de l'association.

Quelques indications utiles sur la fondation, l'inspiration qui l'a guidée et les besoins auxquels le fondateur a voulu répondre.

A l'origine de l'association (1876), il y a un prêtre diocésain de Paris : l'Abbé Henri CHAUMONT. Il fut encouragé par son directeur spirituel, Mgr Gaston de Ségur, prêtre aveugle qui pratiquait beaucoup le ministère de la confession et de la direction spirituelle, dans l'esprit de saint François de Sales. L'Abbé Henri Chaumont fut aussi poussé à commencer cette " Société " de prêtres par une laïque, Mme Caroline CARRÉ DE MALBERG. Avec elle il venait de fonder, en 1872, une société de femmes vivant l'Évangile dans leur situation propre (mariées, célibataires, veuves) et dans leur condition ordinaire de vie : les " Filles de Saint-François de Sales ", qu'aujourd'hui on appelle plutôt " Salésiennes laïques ".

- Les Actes des Apôtres ont guidé l'Abbé Chaumont dans sa fondation des sociétés de laïcs, femmes et hommes (il voulait que revive en eux l'esprit des premiers chrétiens, " auxiliaires des Apôtres) et dans sa fondation des prêtres (qui devaient suivre l'exemple et la " méthode " des Apôtres).

- Saint François de Sales, qui ne doit pas être un simple " Patron d'honneur ", mais un modèle de pasteur et un guide pour les prêtres (en 1877, le pape Pie IX le proclamait " docteur de l'Église "). François de Sales conduit Henri Chaumont, et tous les membres de l'association, à l'Esprit de Jésus. Car ce saint, dit le fondateur, n'a été ce qu'il fut que parce qu'il s'est toujours mis sous la conduite de l'Esprit pour imiter Jésus. D'où " la première condition pour faire une école de saint François de Sales est que tout y vienne de l'Esprit de Jésus ".

• Le besoin de " directeurs spirituels " auprès des chrétiens laïcs et des autres chrétiens (religieuses, religieux, prêtres), tout en gardant le souci constant de "ceux qui sont loin ".

• Le besoin de fraternité, d'amitié entre prêtres, pour combattre l'isolement, le découragement, le repliement sur soi.

Ce bref rappel des origines, de l'inspiration et des besoins permet de saisir un peu la coloration de l'association parmi d'autres qui sont également au service des prêtres diocésains et des diacres.

La direction spirituelle, dans toutes ses nuances et formes de direction personnelle, d'accompagnement et d'animation de personnes et de groupes, de discernement spirituel.

Le premier " Règlement " est très clair sur ce point (avec les mots du temps) : " La Société de l'Esprit de Jésus ne se propose pas directement de faciliter, aux prêtres qui exercent le saint ministère, la pratique exacte de leurs devoirs de piété et de zèle (les conciles, le Droit canon, les exemples des saints sont là pour les y aider...). Il s'agit ici d'un but tout spécial. Les prêtres qui composent cette Société veulent se pénétrer pleinement de l'Esprit de Notre Seigneur, afin de le communiquer pleinement aux âmes dans la direction spirituelle ".

Le texte peut sembler à sens unique : c'est le prêtre qui donne ! Mais Henri Chaumont parle souvent de recevoir et de tirer profit de ce qu'on entend, et de progresser grâce aux personnes qu'on accompagne.

Ce but spécial suppose chez les membres une " vocation spéciale ", un appel au cœur même de leur vie de prêtres séculiers ou de diacres : un appel à être des " directeurs spirituels " ou, comme l'on dit plus facilement aujourd'hui, des accompagnateurs.

Le concile Vatican II souligne que c'est " par, dans et pour " le ministère que le prêtre se sanctifie. Ainsi, l'Abbé Chaumont dit-il déjà, dans le premier Règlement : " Ces prêtres se perfectionnent le plus possible pour la direction, dans la direction et par la direction ".

Est-ce à dire que tous les membres sentent cet appel particulier de façon nette avant d'entrer ou dès leur premier contact avec l'association ? Pas nécessairement. Mais, normalement, ils le découvriront peu à peu, s'ils entrent dans l'esprit de l'association, en utilisant les moyens mis à leur disposition.

Elle paraît logique si l'on veut répondre au but et à la vocation particulière. Elle est basée sur une méthode simple, appelée méthode des " probations " : trois temps forts d'un mois chaque année pendant lesquels on reste sur un aspect de la vie chrétienne et sacerdotale, afin de

Ce dernier point nous semble essentiel, car on peut difficilement prétendre accompagner d'autres personnes (prêtres, diacres, laïcs, religieux) sans se faire accompagner soi-même.

Il en est de même de la confession personnelle régulière : peut-on bien aider les autres dans le sacrement de pénitence-réconciliation et dans la direction personnelle, si on ne prend pas soi-même le chemin de la conversion permanente ?

La méthode des " probations " et l'accompagnement personnel supposent, en même temps qu'ils le suscitent, un esprit de fraternité, d'amitié entre les membres. Fraternité et amitié nourries également par les réunions de groupe, partout où elles sont possibles et au rythme de chaque région ou pays ; par des visites, des rencontres, des échanges ; et par un bulletin mensuel (Paix et joie dans l'Esprit Saint) qui donne des nouvelles et les thèmes d'année, ainsi que les éléments de réflexion pour les trois temps forts de l'année.

L'inspirateur de la formation et de l'amitié entre les membres est comme il est dit plus haut, saint François de Sales, guide spirituel, mystique et modèle apostolique, entièrement sous la conduite de l'Esprit de Jésus. Henri Chaumont a osé l'appeler " l'enfant privilégié du Saint Esprit ".

C'est son esprit et l'exemple de sa vie qui vont guider les membres de l'association. D'où la nécessité, rappelée régulièrement, de travailler ses oeuvres et de nous inspirer de sa vie et de ses enseignements.

Avec lui, les membres se mettent à l'école permanente de Jésus " doux et humble de cœur " (Mt 11, 29), venu pour servir et donner sa vie et " pour que les hommes aient la vie ". C'est l'Esprit Saint qui nous conduit à cette école de sainteté apostolique et qui nous fait agir.

Qu'attend-on des candidats et, bien sûr, des membres déjà engagés ?

" Nous devons prendre des hommes disposés à s'imprégner de l'Esprit Saint et décidés à ne rien faire que sous son inspiration " (H. Chaumont).

EUROPE:

France, Belgique, Bulgarie, Espagne, Grande

Bretagne, Irlande, Italie, Pologne, Suède, Suisse

AFRIQUE

Tunisie, Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi,

Cameroun, Cap-vert, Centrafrique, Congo, Côte

d'Ivoire, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sénégal,

Soudan, Togo, Zambie

OCÉAN INDIEN

Madagascar, Maurice, La Réunion, Seychelles

AMÉRIQUE

Canada, USA, Mexique, Équateur, Haïti, Argentine,

Brésil, Chili, Colombie, Paraguay, Pérou, Venezuela

ASIE

Bangladesh, Cambodge, Chine, Inde, Indonésie,

Japon, Malaisie, Myanmar, Taïwan, Thaïlande,

Vietnam

OCÉANIE

Papouasie-Nouvelle Guinée.

La famille salésienne de l'Abbé H. Chaumont compte environ 1500 prêtres, 3000 laïcs, et 1100 sœurs SMMI. Par ses groupes ou communautés ou par des membres isolés, elle est présente dans une cinquantaine de pays.

Le centre international se trouve

22, rue de Varenne, 75007 PARIS (France)

Tél. : (00) (33) 1 45 48 56 50 -

Fax: (00) (33) 1 45 48 29 63

Une assemblée générale a lieu tous les six ans (1995, 2001), ainsi qu'une retraite générale (1998, 2004). Les autres années, les retraites sont organisées par région ou pays.